Revues de presse / Revues de presse
Rhône : La Scop centenaire envoie toujours du bois
Publié le 07/12/2019 dans Revues de presse
Fondée en 1919 sous forme de société coopérative (Scop) pour que ses membres puissent répondre aux marchés de la Ville de Lyon, Les Menuisiers du Rhône a conservé cette forme au fil des ans.
Fondée en 1919 sous forme de société coopérative (Scop) pour que ses membres puissent répondre aux marchés de la Ville de Lyon, Les Menuisiers du Rhône a conservé cette forme au fil des ans. Installée à Vaulx-en-Velin, la trentaine de salariés, actionnaire à 80 % de l'entreprise, intervient sur les métiers de la menuiserie et de l'agencement. Sept d'entre eux travaillent dans l'atelier, une quinzaine à la pose, les autres font partie du bureau d'études et de l'administration. « Nous réalisons 60 % de notre activité en marchés publics. Nous travaillons pour des communes sur des contrats d'entretien, pour les Hospices civils de Lyon, l'université… Nous ne faisons pas de logements neufs car les prix sont trop bas », indique Denis Boisson, P-DG de l'entreprise, qui affiche un chiffre d'affaires de l'ordre de 5 M€.
Pour ses 100 ans, la Scop a finalisé son projet d'extension avec un atelier de 200 m2 qu'elle dédiera à ses travaux de finition. « Nous développons l'application de produits de finition à faible teneur en composés organiques volatils (COV) à la fois pour améliorer la santé au travail de nos salariés et les conditions de vie des utilisateurs de nos produits », souligne Denis Boisson.
Un développement durable. Une démarche environnementale qui ne date pas d'aujourd'hui. L'entreprise a effet entrepris une démarche RSE en 2005 au terme de laquelle elle a été évaluée ISO 26000 en parallèle de la conduite d'une éco-certification. « A travers la certification PEFC, nous montrons que nous sommes capables de garantir un travail sur des bois issus de forêts gérées durablement », précise le dirigeant. L'entreprise a également acquis cette année un véhicule électrique pour ses marchés d'entretien, qui nécessitent de nombreux déplacements urbains. « Nous allons toujours de l'avant, c'est dans notre ADN. Cette année, nous avons investi 300 000 euros dans de nouvelles installations et matériels », indique Denis Boisson.
L'investissement se porte aussi sur les jeunes, l'entreprise intégrant un à deux apprentis de niveau bac pro à BTS chaque année. « Leur intégration et leur formation sont indispensables pour nous renouveler et transmettre », résume Denis Boisson, dont le départ à la retraite est prévu dans six ans.
Lire l'article sur lemoniteur.fr
07/12/2019
